15/02/2022 20:01

Les graines paysannes

A l'approche du début de la saison , vous trouverez ci-après un très bon article sur les graines, proposé par Daniel (parcelle 62) :
 
Pourquoi privilégier les graines paysannes pour les semis ?
 
L’hybride F1, contrairement à l’espèce naturelle, s’autoféconde et n’a donc pas besoin d’assistants pollinisateurs comme les abeilles ou le vent. 
A chaque fécondation, le patrimoine génétique de la graine hybride est drastiquement réduit du fait de la consanguinité. La première génération d’hybrides F1 donne une graine très productive mais si elle est replantée à la saison suivante, le résultat sera beaucoup plus décevant. 
L’agriculteur est contraint de racheter chaque année ses graines hybrides pour s’assurer une récolte optimale. Il est donc dépendant des prix et variétés proposés par les industriels.
 
De plus, leur hypersensibilité rend indispensable l’utilisation de pesticides. 
Les géants semenciers qui les produisent se sont donc également mis à fabriquer les pesticides associés, créant une dépendance encore plus accrue des agriculteurs. Or, on sait notamment par le scandale lié au glyphosate, que les pesticides ont un impact dévastateur sur l’environnement, la biodiversité et également la santé humaine.
 
C’est dans les années 50 que les premières variétés hybrides sont développées en France. 
Une variété hybride F1 (première génération) est obtenue par le croisement de deux variétés avec des caractères intéressants. Les sélectionneurs cherchent à associer des caractères tels que le rendement et la précocité (c’est-à-dire l’aptitude à pousser rapidement) ou encore la qualité gustative et la résistance aux maladies. Ces créations variétales demandent plusieurs années de recherche, ce qui engendre un coût financier pour les sélectionneurs. Le brevet sur une variété végétale ou une race animale n’étant pas autorisé en Europe, les sélectionneurs peuvent compter sur le Certificat d’Obtention Végétal (COV) pour protéger leur activité. L’obtenteur d’une variété protégée par un COV a le droit d’exiger le paiement de royalties sur les semences reproduites à la ferme à partir de sa variété. De plus, pour la majorité des espèces, la multiplication à la ferme est interdite et si l’agriculteur choisit de re-semer les graines hybrides récoltées alors les rendements seraient médiocres. Il est donc poussé à retourner acheter les semences hybrides pour s’assurer d’un bon rendement et devient un client captif du marchand de semences. Ainsi ce système peut se rapprocher de l’obsolescence programmée des appareils ménagers, qui contraint les consommateurs à renouveler leur électroménager !  Actuellement 50% de la production des semences mondiales est contrôlée par trois multinationales : Syngenta, Monsanto et Dupont-Pioneer.
 
Hybride F1: croisement entre 2 variétés
Hybride F2: graines d'hybrides F1 récoltées donc les caractères de l'hybride F1se retrouveront chez quelques sujets mais ne seront pas garantis pour toutes les graines, certains végétaux auront les caractères des sujets utilisés pour l'hybridation (c’est-à-dire le croisement).
En clair si vous récolter des graines de tomates hybrides vous risquez d'avoir de grosses tomates et sur d'autres pieds des tomates aux fruits de couleur, de tailles, de formes, caractères (goût, chaire etc) différents de ce que vous vouliez obtenir.
 
Que ce soit dans son champ, pour les paysans, ou dans un coin de son jardin, sur son balcon, dans un jardin familial ou dans une association de jardins collectifs, il est possible de cultiver des variétés anciennes, achetées auprès des associations locales telles que Kokopelli, la ferme Sainte Marthe, le Biau Germe, Germinance qui luttent quotidiennement à la préservation de ces semences.
 
L'avantage d'utiliser des graines dites paysannes permet de pouvoir contribuer à sauvegarder des variétés anciennes qui ont fait leurs preuves depuis de nombreuses années, d'utiliser les graines récoltées afin de pouvoir les réutiliser l'année suivante, donc économiser le prix des semences car économiquement cela représente une grosse part du budget consacré à notre plaisir de tout à chacun.
D'autre part l'avantage nous permet d'échanger des semences entre nous comme cela se fait actuellement.
 
Si vous avez des questions n'hésitez pas à consulter des sites ou à échanger entre nous lors de nos rencontres.
nos rencontres.Pourquoi les graines paysannes
L’hybride F1, contrairement à l’espèce naturelle, s’autoféconde et n’a donc pas besoin
d’assistants pollinisateurs comme les abeilles ou le vent. A chaque fécondation, le patrimoine
génétique de la graine hybride est drastiquement réduit du fait de la consanguinité. La
première génération d’hybrides F1 donne une graine très productive mais si elle est replantée
à la saison suivante, le résultat sera beaucoup plus décevant. L’agriculteur est contraint de
racheter chaque année ses graines hybrides pour s’assurer une récolte optimale. Il est donc
dépendant des prix et variétés proposés par les industriels.
De plus, leur hypersensibilité rend indispensable l’utilisation de pesticides. Les géants
semenciers qui les produisent se sont donc également mis à fabriquer les pesticides associés,
créant une dépendance encore plus accrue des agriculteurs. Or, on sait notamment par le
scandale lié au glyphosate, que les pesticides ont un impact dévastateur sur l’environnement,
la biodiversité et également la santé humaine.
C’est dans les années 50 que les premières variétés hybrides sont développées en France. Une
variété hybride F1 (première génération) est obtenue par le croisement de deux variétés avec
des caractères intéressants. Les sélectionneurs cherchent à associer des caractères tels que le
rendement et la précocité (c’est-à-dire l’aptitude à pousser rapidement) ou encore la qualité
gustative et la résistance aux maladies.
Ces créations variétales demandent plusieurs années de recherche, ce qui engendre un coût
financier pour les sélectionneurs. Le brevet sur une variété végétale ou une race animale
n’étant pas autorisé en Europe, les sélectionneurs peuvent compter sur le Certificat
d’Obtention Végétal (COV) pour protéger leur activité. L’obtenteur d’une variété protégée
par un COV a le droit d’exiger le paiement de royalties sur les semences reproduites à la
ferme à partir de sa variété. De plus, pour la majorité des espèces, la multiplication à la ferme
est interdite et si l’agriculteur choisit de re-semer les graines hybrides récoltées alors les
rendements seraient médiocres. Il est donc poussé à retourner acheter les semences hybrides
pour s’assurer d’un bon rendement et devient un client captif du marchand de semences.
– Ainsi ce système peut se rapprocher de l’obsolescence programmée des appareils ménagers,
qui contraint les consommateurs à renouveler leur électroménager ! – Actuellement 50% de la
production des semences mondiales est contrôlée par trois multinationales : Syngenta,
Monsanto et Dupont-Pioneer.
Hybride F1: croisement entre 2 variétés
Hybride F2: graines d'hybrides F1 récoltées donc les caractères de l'hybride F1se
retrouveront chez quelques sujets mais ne seront pas garantis pour toutes les graines, certains
végétaux auront les caractères des sujets utilisés pour l'hybridation (c’est-à-dire le croisement)
en clair si vous récolter des graines de tomates hybrides vous risquez d'avoir de grosses
tomates et sur d'autres pieds des tomates aux fruits de couleur, de tailles, de formes, caractères
(goût, chaire etc) différents de ce que vous vouliez obtenir.
Que ce soit dans son champ, pour les paysans, ou dans un coin de son jardin, sur son balcon,
dans un jardin familial ou dans une association de jardins collectifs, il est possible de cultiver
des variétés anciennes, achetées auprès des associations locales telles que Kokopelli, la ferme
Sainte Marthe, le Biau Germe, Germinance qui luttent quotidiennement à la préservation de
ces semences.
 
L'avantage d'utiliser des graines dites paysannes permet de pouvoir contribuer à sauvegarder
des variétés anciennes qui ont fait leurs preuves depuis de nombreuses années, d'utiliser les
graines récoltées afin de pouvoir les réutiliser l'année suivante, donc économiser le prix des
semences car économiquement cela représente une grosse part du budget consacré à notre
plaisir de tout à chacun.
D'autre part l'avantage nous permet d'échanger des semences entre nous comme cela se fait
actuellement.
Si vous avez des questions n'hésitez pas à consulter des sites ou à échanger entre nous lors de
nos rencontres.

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